L’ART DE PERDRE

Quatrième de couverture : 

L‘Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?


Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?


Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.

« Dans « L’art de perdre » (Flammarion), Alice Zeniter fait vivre et bouger trois générations meurtries par la guerre d’Algérie, à commencer par le grand-père harki. Une fiction pour réparer les non-dits d’une guerre occultée. » Culture Box

« À la fois quête d’identité et réconciliation avec soi, cette traversée redonne dignité et visibilité à des bannis de l’Histoire. » La Libre Belgique

L'auteur : Alice ZENITER


Nationalité : France, Née à : Clamart , le 07/09/1986
Alice Zeniter est une romancière, dramaturge et metteur en scène française.
Née d’un père algérien et d’une mère française, elle est entrée à la Sorbonne Nouvelle en même temps qu’à l’École Normale Supérieure (Ulm). Elle a suivi un master d’études théâtrales, suivi de trois ans de thèse durant lesquels elle a enseigné aux étudiants de la licence. Elle est partie en 2013, sans mener à bien son doctorat, pour se consacrer uniquement à ses activités artistiques.

Elle a vécu trois ans à Budapest où elle enseigne le français. Elle y est également assistante-stagiaire à la mise en scène dans la compagnie théâtrale Kreatakor du metteur en scène Arpad Schilling. Puis elle collabore à plusieurs mises en scène de la compagnie théâtrale Pandora, et travaille en 2013 comme dramaturge pour la compagnie Kobal’t.

Alice Zeniter a publié son premier roman, « Deux moins un égal zéro » (Éditions du Petit Véhicule, 2003), à 16 ans. Son second roman, « Jusque dans nos bras », publié en 2010, chez Albin Michel, a été récompensé par le Prix littéraire de la Porte Dorée puis par le Prix de la Fondation Laurence Trân.
En janvier 2013, elle publie « Sombre dimanche », qui décrit la vie d’une famille hongroise et reçoit le prix du Livre Inter ainsi que le prix des lecteurs de l’express et le prix de la Closerie des Lilas. Elle publie « Juste avant l’oubli » en 2015. Il obtient le Prix Renaudot des Lycéens 2015.

Son roman, « L’Art de perdre » (2017), qui retrace, sur trois générations, la vie d’une famille entre la France et l’Algérie, a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Goncourt des lycéens.
Elle est dramaturge et metteuse en scène
Alice Zeniter écrit aussi pour le théâtre dont « Spécimens humains avec monstres » (2011), lauréat de l’aide à la création du CnT, « Un ours, of course ! « , spectacle musical jeunesse paru chez Actes Sud en 2015, « Hansel et Gretel, le début de la faim » (2018).

Mon avis :

Après « Fort Saganne », je reste en Algérie pour ce roman multi primé, voyez plutôt ce palmarès assez éblouissant :
Prix Littéraire international IMPAC de Dublin – 2022, Prix du Journal le Monde – 2017, Prix des Libraires de Nancy et des journalistes du Point – 2017, Prix Goncourt – Lycéens – 2017, Prix Landerneau – Roman – 2017.
Un ensemble de très bonnes critiques tant de la presse que des lecteurs.


Le sujet est assez intéressant, je me souvenais de la guerre d’Algérie, de l’OAS, de la politique du général de Gaulle et du général Salan qui défendait une Algérie française, j’étais curieux d’en connaître un peu plus.
Le récit est découpé en trois parties, en trois générations d’une famille algérienne, tout d’abord le grand père Ali, de sa vie de Kabyle puis de son exil en France, de Hamid son fils et des ses difficultés pour s’intégrer et de Naima la petite fille en quête d’identité.
Après 270 pages d’ennui, j’ai abandonné la lecture de ce roman, je devrais plutôt dire de ce récit.
Un récit qui m’a paru bien long, des personnages auxquels on a du mal à s’attacher, un manque de souffle et de rythme, aucune émotion voilà sans doute les raisons de cet ennui qui m’a empêcher d’aller au bout de ma lecture.
Madame Zeniter ne fera pas partie de mes auteurs préférés.